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B u h e z  U r  V a l a f e n n
14 avril 2006

FERMETURE ADMINISTRATIVE POUR RENNES 2 ET NANTES

Face à la poursuite du mouvement de revendication des étudiants à Rennes 2 - première université à avoir manifesté contre le CPE - ainsi qu'à la faculté de Nantes, les présidents d'université ont décidé hier 13 avril une fermeture administrative des deux établissements respectifs, tout en conviant les étudiants à reprendre les cours dès mardi prochain.
Deux camps se dessinent : d'un côté, les étudiants partisans d'une reprise des cours, de l'autre, ceux pour une poursuite du blocus du campus. Des négociations doivent se poursuivre ce week-end à Rennes.
A Nantes, la reprise des cours est prévue mardi dans les facultés de lettres, de langues et de sciences humaines. La polémique couve à propos du dernier scrutin sur la reprise des cours. Une minorité d'étudiants, favorables à la poursuite du mouvement, conteste toujours en effet sa validité.
Au-delà du CPE, rappelons que d'autres revendications perdurent : retrait du CNE, abrogation de la loi Fillon, réduction des postes ouverts au concours en STAPS (sport), résolution de problèmes plus spécifiques à chaque faculté, etc...

 

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Commentaires
B
Bon, voilà. C'est terminé. Fin du débat...<br /> A chacun d'en penser ce qu'il veut.<br /> Personnellement, autant je suis attaché à la Bretagne et à sa spécificité, autant je n'aime pas verser dans le discours anti-français. Je conviens que l'exemple dont tu parles en Belgique est assez parlant, mais tout n'est pas si simple, tout n'est pas blanc d'un côté, noir de l'autre... Ce type de discours est dangereux et dessert plus que ne sert...<br /> That's all folks.
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Y
Très cher BBJ, belle synthèse, chapeau!<br /> <br /> Pour la Belgique, ayant vécu 5 ans en Flandres, j'ai bien aimé suivre un peu l'historique de ce royaume, il présente des exemples très intéressant que l'on peut mettre en parallèle avec la Bretagne, puisque présentant 2 nationalités : la wallone fancophone et la flamande néerlandophone.<br /> jusqu'a la 2e GM, la bourgeoisie francophone détenait tous les leviers du pouvoir. La langue française était obligatoire pour tout : administration, école, fonctionnaire, mais la réciprocité pour le Flamand n'existait pas. Les flamands vivaient une véritable ségrégation. Dans les années 40, le roi a voulu ouvrir le pays au néerlandophones. La réforme du fédéralisme n'eu lieu qu'en 1980 - presque 35 ans pour faire bouger l'égémonie des francophones. Parallèlement, la domination économique des wallons s'est considérablement affaiblie. Les flamands, plus libéraux se sont très bien adaptés au monde actuel et ont su profiter pleinement de l'ouverture des marchés européens.<br /> Allez en flandres aujoud'hui, plus personne ,chez les jeunes ne parlent le Français. Promenez vous le dimanche dans les rues de flandres Belge : éclairées, plein de monde, commerce ouverts, villes propre etc.<br /> J'aimais une petite ville frontière "Dronkaert" sur la commune de Halluin/Menen. Le passage de la frontière était net : côté français, des trottoirs en terre battue, le bitume rustiné, côte flandre : trottoirs pavé, route nickel etc...<br /> La Belgique est un bel exemple de l'ostracisme Français ou de la culture française.
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B
Merci encore Cornus pour tes commentaires. Tu n'aurais pas dû commencer ? Ben, je ne pense pas. C'est toujours bon d'échanger et tes arguments étaient très intéressants. Maintenant, je comprends un peu ton amertume. Je pense qu'effectivement, l'ultimatum dont tu parles n'était pas très agréable...<br /> C'est pour ça que je pense qu'il était bon d'en rester là... Mais comme je le rappelle, je n'aime pas la censure - ni l'autocensure tant pratiquée dans mon métier... ;-)
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C
Merci à breizhblog pour son avant dernier commentaire qui apporte certaines précisions sur le peuple breton, les caractères bretons et génétiques. Il est tout à fait remarquable de constater que je suis bien plus en harmonie avec un tel discours qui ne cherche pas à marginaliser tel ou tel. Merci. Je ne m'exprimerai plus sur la question. Je n'aurais même pas dû commencer.
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C
Je n’aime pas beaucoup céder à des ultimatums, mais j’espère que notre hôte saura se faire clément à mon égard, car c’est ici que l’on m’interpelle et c’est donc ici et nulle part ailleurs que je réponds. <br /> Les qualités ou plutôt les caractéristiques que vous prêtez aux Bretons sontt de l’ordre de votre interprétation personnelle. Je ne suis pas sûr qu’ils s’y reconnaîtront tous. Ensuite, penser que l’État français est davantage menteur, c’est faire preuve d’un peu de naïveté. Et ces mensonges conduiraient tout simplement à l’idée d’indépendance ? Que vous soyez intègre et logique avec vous-même, je veux bien l’admettre.<br /> Penser que dans le contexte actuel, les Bretons sont un peuple affreusement opprimé et empêché d’exprimer son « génie » prête un peu à sourire. Encore une fois, je ne nie pas l’histoire, la géographie, l’ensemble des problèmes qui se posent à la Bretagne et aux Bretons (même s’ils ne sont pas les seuls dans ce cas), mais il faut savoir relativiser et hiérarchiser les enjeux. Et garder la tête froide.<br /> Je ne suis aucunement choqué par les propos de Léopold Sédar Senghor. Je les trouve assez justes, et en définitive, je ne les vois pas si péjoratifs. J’ai même l’esprit suffisamment tordu pour penser qu’il s’agissait là d’un compliment.<br /> Certes Boulogne est à un jet de canon de l’Angleterre, mais cela n’aura échappé à personne que ce port ne se trouve pas sur une péninsule et que les forces allemandes ont atteint cette ville du Pas-de-Calais très très rapidement en juin 1940. Et je signale également que Boulogne s’est battue avec des Anglais et n’a capitulé que le 25 août 1940. Alors quand on prend un exemple pour justifier je ne sais quelle théorie, il ne faut pas se tromper. Les Bretons n’ont pas été les seuls à entrer en résistance.<br /> Merci de repréciser la définition du terme de génocide. Quant à Patrick Le Lay, je suis désolé, mais ses déclarations ne font pas partie de mes références et ses actes et ses paroles n’ont jamais apporté la preuve qu’il avait une pensée ou une sagesse particulière.<br /> En quoi pourrais-je être déçu que les caractères génétiques des Bretons seraient prétendument différents ? Je n’ai pas étudié la question, mais l’exemple que vous donnez semble être simplement d’ordre plus ou moins pathologique, dû à des conséquences de phénomènes de consanguinité (encore l’effet péninsule, le caractère sédentaire de certaines populations, le fait que dans certaines localités, pour diverses raisons (l’exemple de Plougastel m’a été rapporté), il n’y avait pas ou peu d’échanges avec l’extérieur, etc. Vous avez totalement raison, la manipulation du terme génétique, surtout quand il s’agit de signaler des différences, est dangereux. Et sur le plan scientifique, il y a souvent plus de différence entre deux Bretons pris au hasard qu’entre un Breton et un habitant du Sénégal par exemple.<br /> Au sujet de la pétition dont vous parlez, je n’ai pas besoin de vous pour savoir si je dois signer ou non et je ne suis pas du genre à me faire forcer la main tant que je n’ai pas étudié tous les tenants et les aboutissants.<br /> Je ne pensais pas avoir formulé une conclusion, ni être tombé dans un panneau. Je n’ignore pas la différence entre nationalité et citoyenneté. Libre à vous de ne pas vous sentir de nationalité française, mais il n’en demeure pas moins, et tant que vous n’entrez pas en sécession ou dans la clandestinité, vous restez, en principe comme tout le monde, soumis aux règles de la République française. Mes propos sur la Bretagne ne concerne que la situation actuelle, libre à vous de penser qu’elle pourrait évoluer. Je n’y suis d’ailleurs pas opposé.<br /> Quant à vos propos ici et ailleurs, oui je continue de l’affirmer qu’ils sont blessants. En voici quelques exemples. Vous évoquez très souvent « les Français », vous les globalisez, alors que la plupart du temps, il ne s’agit que de quelques personnes qui ont des responsabilité politiques. Et de fait, lorsque vous évoquez « les Français », vous vous en distinguez. Il s’agit donc, de fait, d’une attitude discriminatoire, puisque bien entendu, sauf erreur de ma part, seuls « les Français » ont des défauts et les Bretons sont exempts de toute turpitude. Vous ne cessez de considérer « les Français » comme des oppresseurs, comme animés la plupart du temps que par de mauvaises intentions. Vous ne cessez d’invoquer le passé pour justifier vos prises de positions. Vous le faites parfois à juste raison, mais parfois, vous vous trompez, vous oubliez certains éléments et faits historiques, vous vous livrez à des simplifications ou à des raccourcis audacieux. Vous donnez constamment l’impression de vous livrer à un combat contre « les Français ». Fort heureusement, vous ne représentez pas l’avis de la Bretagne ni des Bretons dans leur ensemble. Il y aurait probablement d’autres choses à dire, mais voilà en quoi, moi le Français, je me sens injustement blessé, et croyez-moi, je ne suis pas le seul, Bretons compris.
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