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B u h e z  U r  V a l a f e n n
21 décembre 2022

Le crime masqué du républicanisme, destins croisés

 

Destins et regards croisés. A l'heure où il est bon, plus que jamais, de regarder l'histoire en face, jetons un coup d'œil dans le miroir d'internet. 

Deux spectres apparaissent.

L'un sous ces traits :

CANUEL Simon Gravure

 

L'autre est difficilement discernable sur la toile. Paradoxe : les Français, et surtout les Parisiens, le croisent très fréquemment sans le savoir. C'est l'un des 660 héros de l'Arc de Triomphe.

Arc_de_Triomphe_mg_6824

Ces deux noms sont reliés par une histoire commune : ils ont servi dans l'armée républicaine française jusqu'à gravir les plus hautes marches, pendant la Révolution puis sous l'Empire et même sous la Restauration pour le premier.

Leurs premiers grands faits d'armes ? Les guerres de Vendée. Au sens large. Le mouvement insurrectionnel (appelé aussi Guerres de l'Ouest) ne s'est pas limité aux frontières de la Vendée ni même de ce que l'on appelle la Vendée Militaire (deux tiers nord de la Vendée+le sud de la Loire Atlantique+les Mauges en Maine et Loire et le Gâtinais en nord Deux-Sèvres). Il a embrasé une bonne partie de l'Ouest de la France des Mauges et du bas Poitou jusqu'aux confins de la Manche et de la région d'Auray et de Quiberon, en Bretagne. 

Nos deux hommes ont ceci de commun d'avoir gagné rapidement l'attention de leurs supérieurs et de s'être distingués dans les mêmes heures des Guerres de Vendée. Vous le verrez, leur destin in fine bascule. Leur postérité en quelque sorte aussi.

Le premier s'appelle Simon Canuel. Il est né en 1767. Fils d'un marchand de bois, il entre en 1787 au régiment du Limousin et gagne tous ses grades pendant les guerres de Vendée. Il se distingue militairement à Doué et Savenay. A la tête d'une division avec Verger-Dubareau, il remporte bataille sur bataille. Des combats frontaux, pour le moins. Nous sommes alors dans les premières guerres de Vendée, en 1792/93. Une période que j'explore par ailleurs depuis que j'égrène à l'envers mon arbre généalogique, comptant plusieurs ancêtres directs à la 7e et à la 8e génération du côté des rebelles vendéens : l'un, Jean-François Louineau, a pris part aux premières semaines de révolte du printemps 1793. Il a probablement participé fin mars 1793 au siège des Sables d'Olonne sous les ordres du chef vendéen Jean-Baptiste Joly, d'autant qu'il était issu d'une paroisse faisant partie de sa zone de mobilisation. Jean-François Louineau comptait parmi les 61 prisonniers des Sables d'Olonne qui ont fini fin avril 1793 la tête tranchée par la guillotine (elle était cette fois disponible, ce ne fut pas toujours le cas : d'autres furent "finis" à la hâche). Pour la petite histoire, il eut le temps de mettre au monde avant cela plusieurs enfants dont un fils, Jean-François Louineau du même nom, qui servit sous Napoléon entre mars 1708 et mars 1710. Il participa aux guerres d'indépendance d'Espagne et à la campagne d'Allemagne. 

Mais revenons à nos deux généraux. Et avant de venir à leur destin commun, reprenons le cours de la carrière du second cette fois-ci : le général François-Pierre Amey, né en 1768. Son parcours est tout aussi fulgurant. Il partage la même fougue révolutionnaire que son futur camarade de jeu. A la différence de Canuel, homme issu du Tiers Etat, Amey naît et grandit dans le giron de l'Armée. Son père est chirurgien-major. Il sert au régiment suisse de Waldner. Amey est un enfant de troupe. A l'âge de 6 ans, il est déjà au régiment de Waldner. Il entre comme cadet dans un autre régiment suisse en 1783 et est fait sous-lieutenant en 1788. Il a la guerre dans le sang et c'est peut-être déjà les prémices d'une première différence entre les deux hommes : le premier, Canuel, est mû très tôt par une fougue politique, révolutionnaire, là où le second vit, pense "militaire" dans sa chair, avant tout.

Canuel, paradoxalement, ne s'illustre pas dans une campagne militaire à proprement parler mais plutôt, déjà, dans une campagne de répression. Il fait ses premières armes avec le régiment de Châteauvieux qui s'illustre dans les rues de Nancy en contenant la mutinerie du 31 août 1790. Il se passera d'ailleurs deux ans avant qu'il n'intègre finalement, en 1792, la première compagnie de la Légion du Rhin, en tant que capitaine. Il gravit les échelons en Vendée, comme son "comparse". Il est fait adjudant-général et de chef de bataillon en 1793 du côté de La Rochelle puis adjudant-général chef de brigade et, toujours la même année, général de brigade, le 28 novembre 1793. Il est bel et bien en Vendée, cette fois.

Et en Vendée, on a alors besoin d'hommes comme lui. Comme eux.

En 1793, leurs destins se rejoignent en effet. En décembre 1793, Amey est du côté du Mans après avoir participé à la bataille de Fougères, en Bretagne, contre les Vendéens et les Chouans (nous y reviendrons un peu plus bas). Il participe à la prise du Mans face aux insurrectionnels et survit même à une mauvaise chute : il se trouve en effet coincé sous un cheval mort. De nouveau illustré, il prend le commandement de la garnison de Mortagne. La ferveur révolutionnaire est à son comble. Le destin de l'illustre Amey a durablement croisé celui... des colonnes infernales*.

Changement de cap donc. Cela dit, Amey a déjà lui aussi, dans ses cordes, l'expérience de la répression populaire. Il a appris à réprimer le peuple et non plus seulement à gagner des batailles avec des ennemis armes à la main. La répression des civils fait durablement partie de ses champs de compétence. 

Et au printemps 1794, l'heure est aux excès en tous genres. L'union des troupes de ces deux talents fait des étincelles. En défendant les positions, Canuel, sans le savoir, va permettre aux hommes d'Amey de nettoyer en profondeur les campagnes avec une curieuse idée en tête : jeter des femmes et des enfants dans des fours à pain**. Alors dans la région de Montournais et de la paroisse des Epesses, les troupes se livrent à toutes sortes d'exactions. Le 24 mars 1794, des officiers municipaux, Morel et Carpenty, s'en insurgent et écrivent à la Convention nationale. En janvier 1794, l'officier de police Gannet l'accusait déjà de laisser ses soldats tuer des civils en les jetant dans des fours :

« Amey fait allumer des fours et lorsqu'ils sont bien chauffés, il y jette les femmes et les enfants. Nous lui avons fait des représentations ; il nous a répondu que c'était ainsi que la République voulait faire cuire son pain. D'abord on a condamné à ce genre de mort les femmes brigandes et nous n'avons trop rien dit ; mais aujourd'hui les cris de ces misérables ont tant diverti les soldats et Turrreau qu'ils ont voulu continuer ces plaisirs. Les femelles de royalistes manquant, ils s'adressent aux épouses des vrais patriotes. Déjà, à notre connaissance, vingt-trois ont subi cet horrible supplice et elles n'étaient coupables que d'adorer la nation. La veuve Pacaud, dont le mari a été tué à Chatillon par les Brigands lors de la dernière bataille, s'est vue, avec ses quatre petits enfants jetée dans un four. Nous avons voulu interposer notre autorité, les soldats nous ont menacés du même sort. »

 

Aujourd'hui, il demeure de nombreuses zones d'ombre sur cette peu glorieuse page d'histoire. Des Historiens, y compris contemporains, ont mis en doute ces faits. Le massacre de civils vendéens pendant les guerres de Vendée par les armées républicaines n'est certes plus nié. Le viol fréquent des femmes civiles attachées aux calvaires, au bord de la route, non plus. Mais alors pourquoi cette zone d'ombre précisément ?

Et si l'on est un tantinet perfide jusqu'au bout : pourquoi le nom du général Amey apparaît-il toujours sur l'Arc de Triomphe et pas celui du général Canuel ?

C'est véritablement là que les choses se compliquent. Et d'une manière d'autant plus troublante que même l'open-source de Wikipédia, que l'on ne peut assimiler à du discours institutionnel ou officiel en tant que tel, révèle de nombreux trous. La lecture de la fiche du général Amey escamote en effet allégrement la campagne de Fougères de novembre 1793 et se borne à exalter l'incident du cheval mort et la campagne du Mans, le mois suivant. Or problème : en novembre 1793, le général Amey est déjà, avant même les événements facheux des Epesses et de Montournais au printemps suivant, en connivence avec les troupes de Simon Canuel.

Ces deux généraux ont été appelés en renfort par le général Kléber. Fougères est alors tombé aux mains des Vendéens et des Chouans qui ont traqué les tuniques bleues jusqe dans les maisons et l'enceinte du château, dont ils ont pris possession. Ils ont fait arrêter le maire de Fougères et tiennent tête. Les administrateurs de Fougères obtiennent juste à temps de Rennes des secours en argent et en vivres et alertent les armées républicaines. Kléber, ainsi qu'il est aisé de vérifier, charge Amey et Canuel de réoccuper Fougères. La ville est reprise, selon les sources, entre le 17 et le 19 novembre 1793.

Dès leur arrivée et sans avoir reçu d'ordre, les soldats républicains torturent et massacrent tous les blessés et malades que les Vendéens ont laissés derrière eux, y compris les femmes. Selon le témoignage d'une religieuse, la Mère Sainte-Catherine, une trentaine de mourants sont achevés dans l'Hôtel-Dieu Saint-Nicolas. Des tueries pourraient également avoir eu lieu dans d'autres hôpitaux, à Saint-Louis et à la Providence. Simon, commandant temporaire de Mortain, fait état dans une lettre au représentant Garnier de Saintes de la présence d'environ 200 malades à Fougères avant l'arrivée des troupes républicaines. Le calcul est vite fait. Dans une lettre à la commission militaire Brutus Magnier, les administrateurs de la Mayenne vont jusqu'à affirmer que 2 000 personnes ont été égorgées à Fougères par les troupes de Canuel. Le nombre semble exagéré, mais le massacre d'au moins plusieurs dizaines à plusieurs centaines de personnes, dont des femmes et des enfants en nombre ne fait aucun doute.

Les républicains ne s'attardent pas à Fougères et sont rapidement rappelés à Antrain. Ils quittent la ville le 21 novembre 1793. Deux jours auparavant, les administrateurs et la garde nationale de Fougères ont été autorisés par le représentant Pocholle à regagner leur ville. Ils se mettent en route le lendemain et couchent à Saint-Aubin-du-Cormier mais ils reçoivent ensuite l'ordre de retourner à Rennes, qui s'inquiète des nouvelles avancées vendéennes...

Vous me direz : et si la sinistre réputation de Fougères les avait suivis jusqu'aux Epesses ? Et auréolé, en faux, la véritable histoire de cet épisode trouble des guerres vendéennes ?

J'aurais alors envie de répondre : et alors ? Les faits de Fougères sont tétus et dûment éclairés à la lumière de nombreux documents et témoignages. Pourquoi jouer à cache-cache ? Qui a suppriméle chapitre le plus trouble, mais bel et bien attesté, de la vie du général Amey, omission qui apparaît comme un aveu de cachotterie sous le tapis.

Et comme si cela n'avait pas suffi, nos généraux n'ont pas arrêté là leurs répressions. En avril 1796, Simon Canuel dirige la "pacification" d'un mouvement contre-révolutionnaire en Sancerrois. Lors de la reprise de la ville, il commande la colonne de droite, venant de Bourges par Azy. Sa colonne est composée d'un détachement de la Garde Nationale de Sancerre, de la gendarmerie du département du Cher et d'un corps de troupes de ligne. Fin 1797, Canuel, commandant le département du Rhône dans la dix-neuvième division militaire, est démis de ses fonctions pour connivences avec les royalistes et renvoyé aux armées, puis à employer dans une division active. Il en est de même pour son adjudant Perrin, certainement l'adjudant-général Charles Perrein ou Perrin, auparavant à l'armée de Rhin-et-Moselle, accusé de détournements à Rheinfelden (Allemagne) en l'an IV, mis au traitement de réforme puis employé dans la 19e division militaire. C'en est fini pour les honneurs militaires. Canuel  retourne à ses premiers amours : la politique. Il se fait élire député (1815-1816) et écrit ses mémoires (1817).

Amey, lui, n'est pas convaincu de royalisme tardif. Son nom apparaît bel et bien sur l'Arc de Triomphe. Il reçoit aussi les honneurs de sa ville d'origine, dont il devint le premier édile : Sélestat. L'un des blogs les mieux documentés sur la ville de Sélestat fait d'ailleurs la part des choses et n'hésite pas à rappeler qu'il a participé au génocide de Vendée et fut surnommé le "boucher de Vendée". Et de relater l'épisode des Epesses en citant l'officier de police Gannet et les officiers municipaux Morel et Carpenty. Le blog apporte aussi ce témoignage du maire de Fontenay-le-Comte :

"... il avait même fait fusiller des municipalités entières, revêtues de leurs écharpes", Mariteau, maire de Fontenay-le-Comte. 

Et que dire de deux autres dépositions, celles des gendarmes Riqueur et Jauzelon, concernant la manière dont « l’honorable » général Amey fit évacuer les Herbiers :

« Le soir, Hamet [sic, lire Amey] fit ramasser et renfermer dans l’église une quarantaine d’individus, la plupart patriotes, sous prétexte de les faire conduire ensuite en prison. A dix heures, dans la nuit, il les fit conduire derrière le cimetière et les fit hacher à coups de sabre et de baïonnette sans tirer un coup de feu, de crainte qu’on s’aperçut de cette exécution. »

Il faut dire que le général Amey a ensuite rejoint l'expédition de Saint-Domingue et fut nommé à son retour en 1803 membre de la Légion d'Honneur et commandeurt de l'ordre. Il reçut la deuxième division militaire, commandement qu'il conserva jusqu'en 1808. Durant la guerre d'Espagne, il fut détaché du service de l'intérieur et assista au siège de Gérone en novembre 1809. En 1812, Amey fit la campagne de Moscou sous les ordres du maréchal Gouvion-Saint-Cyr. Le 19 novembre, il fut promu au grade de général de division.

Ironie de l'histoire, après avoir fait massacrer tant de Vendéens réputés monarchistes, le baron Amey fut nommé, par un certain Louis XVIII, chevalier de Saint-Louis.

PS : le titre de cette note est une allusion à l'ouvrage écrit par le chanoine Desgranges : "Les crimes masqués du résistantialisme", clin d'œil pour rappeler qu'au nom d'une belle et juste cause des crimes innommables peuvent être commis et qu'il est bon de ne pas les perdre de vue en toute circonstance.

 * Colonnes infernales emmenées par Louis-Marie Turreau, dont le nom figure lui aussi sur l'Arc de Triomphe. Les colonnes infernales sont responsables de la mort de 20 à 50 000 Vendéens, essentiellement des civils. Concernant le génocide vendéen, Turreau aurait interrogé sa hiérarchie pour savoir quel sort réserver aux femmes et aux enfants, sans réponse à sa lettre. Il s'appuya alors sur les textes de la Convention qu'il interpréta à sa manière. Malgré les instructions de Turreau, les généraux interprètent librement les ordres reçus. "Certains officiers n'appliquent pas les ordres de destruction et de tueries systématiques et respectent les ordres d'évacuations des populations jugées républicaines. Moulin fait ainsi évacuer scrupuleusement les habitants jugés patriotes. Haxo constitue huit colonnes, et leur assigne comme objectif la capture de Charette, sans pour autant obéir aux ordres barbares de Turreau : « Nous sommes des soldats pas des bourreaux ! » "En revanche, les troupes commandées par Cordellier, Grignon, Huché et Amey se distinguent par leurs violences et leurs atrocités, au point d'exterminer des populations entières, massacrant indistinctement royalistes et patriotes. Ces troupes se livrent ainsi aux pillages, massacrent la population civile, violant et torturant, tuant femmes et enfants, souvent à l'arme blanche pour ne pas gaspiller la poudre, brûlant des villages entiers, saisissants ou détruisant les récoltes et le bétail. Des femmes enceintes sont écrasées sous des pressoirs, des nouveau-nés sont empalés au bout des baïonnettes. D'après des témoignages de soldats ou d'agents républicains, des femmes et des enfants sont coupés vifs en morceaux ou jetés vivants dans des fours à pain allumés." (source : Wikipédia).

**Concernant le massacre des femmes, il est bon de rappeler que cela n'a pas été que le fait de soldats îvres et barbares, mais que cela a été cautionné en haut lieu par l'encadrement militaire républicain d'une misogynie que ces extraits ci-dessous suffisent à mesurer :

«  Le général en chef nous a promis de les détruire tous, mais il faut se faire une autre idée des rebelles que celle que l'on a eue jusqu'ici ; c'est que tous les habitants qui sont à présent dans la Vendée sont des rebelles tous acharnés ; c'est que les femmes et les filles, les garçons au-dessus de douze ans sont les plus cruels. Ils exercent une cruauté inouïe sur nos volontaires, les uns sont coupés par morceaux et les autres brûlés, et ce sont des femmes qui commettent des atrocités. » Lettre des représentants Francastel, Hentz et Garrau au Comité de salut public, le 20 février 1794.

« La race d'hommes qui habitent la Vendée est mauvaise, elle est composée d'hommes fanatiques qui sont le peuple ou de fédéralistes qui sont les Messieurs. [...] Il faut un grand exemple, il faut apprendre aux malveillants que la vengeance nationale est sévère, et qu'un pays qui a coûté le sang de tant de milliers de patriotes ne doit plus servir d'asile à ceux qui se sont révoltés contre le gouvernement ou qui s'y sont opposés. [...] Jamais les femmes de ce pays ne deviendront raisonnables, ce sont surtout elles qu'il faut expatrier. L'égoïsme, le fanatisme, la rage contre les patriotes sont au comble dans ce pays ; quand ils tiennent un volontaire, ils le coupent en morceaux ou ils le brûlent à un arbre. » Lettre des représentants Francastel, Hentz et Garrau au Comité de salut public, le 26 février 1794.

 

« Le pillage a été porté à son comble. Les militaires, au lieu de songer à ce qu'ils avaient à faire, n'ont pensé qu'à remplir leurs sacs et à voir se perpétuer une guerre aussi avantageuse à leur intérêt [...]. Les délits ne se sont pas bornés au pillage. Le viol et la barbarie la plus outrée se sont représentés dans tous les coins. [...] Les rebelles n'ont pas été les seules victimes de la brutalité des soldats et des officiers. Les filles et les femmes des patriotes même ont été souvent « mises en réquisition » ; c'est le terme. » Joseph Lequinio, rapport au Comité de salut public, 1er avril 1794.

 

Carte_Guerre_de_Vendée_mars_1793
Etat de l'insurrection en mars 1793. 

 

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