N'en déplaise aux Brexiters, les Anglais sont franco-allemands à 70 %
"Nous aimons nous considérer comme étant différents de nos voisins européens. Mais les Anglais doivent beaucoup aux Français et une bonne part aux Allemands - du moins en ce qui concerne nos gènes." ("We like to think of ourselves as being different from our European neighbours. But the English owe a lot to the French and a fair amount to the Germans – at least as far as our genes are concerned")..
Selon une étude réalisée sur un échantillon de 2.000 Britanniques, des chercheurs ont comparé les résultats aux données collectées sur plus de 6.000 personnes de dix pays européens. Résultat surprenant : 45% des Britanniques possèdent des ADN d'origine française et 25 % allemande. Beaucoup plus, en tout cas, qu'avec les Vikings et les Romains.
L'étude distingue 17 "clans" génétiques bien identifiés dans l'actuel Royaume-Uni. Autre enseignement : le rapprochement avec les gènes des Français serait antérieur à la grande époque anglo-normande.
L'étude pointe les différents ratios selon les régions : c'est en Cornouailles, dans le Devon et dans le sud de l'Angleterre que la "présence" française est la plus forte dans l'ADN, mais aussi dans le nord du pays de Galles, région également marquée par une forte empreinte génétique allemande. L'étude pointe également le fait que les Gallois possèdent la plus importante présence des premiers arrivants dans les Iles britanniques dans leur ADN, suggérant que les Gallois sont les plus anciens britanniques.
"Are the Welsh the truest Brits? English genomes share German and French DNA - while Romans and Vikings left no trace."
Scientists found that Britain can be divided into 17 distinct genetic 'clans'
The Welsh have the most DNA from the original settlers of the British Isles
English genomes are a quarter German and 45 per cent French in origin
French DNA dates from before the Norman conquests of Britain in 1066
Despite their reputation for raping the Vikings left little trace of their DNA
The ancient Romans also left little of their DNA behind after their conquest
People in Cornwall and Devon form two distinct groups that rarely mixed
L'étude ne dit pas à quelle époque les premiers arrivants de l'actuelle France et de l'actuelle Allemagne sont arrivés. Dans le cas de l'ADN "allemand" il est fort vraisemblable que les grandes migrations des Angles, des Saxons et des Jutes aient joué. L'empreinte "française" seraiit nettement antérieure et distincte de l'empreinte romaine, probablement à l'époque celte et au néolithique. La forte présence au pays de Galles confirmerait le fort ancrage celte continental.
Ah, une dernière info : les habitants du Yorkshire ne ressemblent à aucun autre :
Voyage dans le ventre de la bête industrielle
Ca commence comme dans un film de science fiction. On pense à Valérian et Laureline, à Blade Runner ou au 5e Elément...
Sauf que c'est bien réel. Il y a l'odeur, âpre, métallique, forcément. La chaleur, le bruit.
Dans un ululement de machines, le corps de la bête s'ouvre.
Un homme est aux commandes. Insatiable, le chaudron de quatre tonnes est prêt à engoutir sa pitance.
Il dévore toutes les deux heures des abats industriels et des corps démembrés de métal.
Des corps dont vous vous êtes vous-mêmes, peut-être, débarrassés un jour, dans une obscure décheterie...
Obscure comme ce décor onirique, cerné par la ville.
Mais las ! La besogne n'est pas accomplie. Il faut faire chauffer le ventre de la bête. Le porter à près de 1.700 °c...
... tout ça pour faire du produit de nos forfaits consuméristes... de nouvelles créatures.
La coulée est déversée dans des moules bruts : ils donneront naissance à des corps de pompe pour l'industrie pétrolière, à des sabots et des éléments de freinage pour trains et tramways, des éléments mécaniques pour camions militaires...
Bienvenue aux Aciéries de Ploërmel, pour cette visite guidée insolite dont je ne suis pas revenu tout à fait indemme.
L'un des derniers vestiges en activité du genre en France poursuit en l'occurrence sa mue. Les aciéries (95 salariés) devraient achevé en 2019 leur déménagement titanesque, entamé en 2011, et ayant mobilisé déjà quelque 12 millions d'euros d'investissement. Après les ateliers de finition, c'est cette fonderie à arc (par électrolyse) ci-dessus qui doit à son tour déménager pour rejoindre le nouveau site industriel à l'autre bout de la ville.
Un site plus moderne, plus performant et moins énergivore (à induction). Ainsi, évoluera-t-il enfin à l'abri d'un voisinage urbain qui n'avait plus grand chiose à voir avec celui qui présida à cette aventure industrielle, il y a plus d'un siècle...
A lire : l'article complet - et plus factuel - sur le site du Journal des entreprises.
D'autres news éco radiophoniques en Morbihan: http://laradiodesentreprises.com/broadcast/173039-L-Eco-dans-le-Morbihan
Station de ski en Bretagne : les hauts Bretons n'ont pas dit leur dernier mot !
Voici le toit de la Bretagne et du massif armoricain.
Vous avez probablement entendu parler du projet Menez Are 400, mené par l'association des Skieurs bretons ? Les journaux télévisés de 13 h en ont fait l'écho, en décembre dernier, avec des images saisissantes...
Personnellement, je suis fan ! J'ai hâte que le projet sorte enfin de terre (gelée)...
Ne pas pouvoir skier en Bretagne, c'est LA FRUSTRATION ABSOLUE !!! d'ici à ce que le Gulf Stream nous lâche les sabots "grâce" au réchauffement climatique.
Mais les skieurs bretons peuvent-ils faire des miracles ? Certes, ils ont déjà implanté une remontée mécanique à Saint-Rivoal. Trop forts. Mais quid de la neige ?
De la neige, ici, il en tombe... quelquers jours par an, au mieux. De mémoire d'internaute, à Saint-Rivoal, on peut trouver ça (merci Lud29) :
J'avais en mon temps posté quelques témoignages émus, un peu plus près du littoral :
Mais le fond du problème, outre la neige (petit problème), c'est l'autorisation d'exploiter dans un tel site naturel. Car vous l'avez bien compris, la remontée mécanique de Saint-Rivoal est une incrustation, fort réussie, réalisée par l'association des Skieurs bretons...
Or, il y a une autre solution, bien plus sérieuse. Et je le dis bien fort : c'est du côté de la Haute Bretagne qu'il faut se tourner !
La première station de ski bretonne existe. Elle est sous nos yeux :
Suggérons de l'appeler Abbaretz 121.
Le sommet de ce terril d'étain se site en l'occurrence 5 mètres plus haut que le point culminant officiel de la Loire-Atlantique (colline de la Bretèche), Or, Abbaretz 121 a déjà ses aficionados :
Militons donc pour la création d'une remontée mécanique et l'ouverture d'au moins une piste en serpentin sur un mix à base de sel issu des marais salants ou, moins abrasif j'en conviens, de poudre d'étain...
Je vous le dis : les Hauts Bretons n'ont pas dit leur dernier mot.
Ne reste plus qu'à trouver les investisseurs !
Ur vranig a oa e kreiz ar c'hoad...
A redécouvrir, un air traditionnel breton joliment interprété :
Ur vranig a oa e kreiz ar c'hoad,
Kanañ a rae a-hed an deiz
Kan, branig, branig, kan !
'vit plijadur vras hon diouskouarn
*
Il y avait une petite corneille dans les bois
Elle chantait toute la journée
Chante, petite corneille, oetite corneille, chante !
Pour le grand plaisir de nos oreilles
*
#4 - Ur vranig :
http://bed.ar.vuhezourien.free.fr/radio.blog/?autoplay=3
https://doriandre.wordpress.com/2012/11/
http://legueuloire.canalblog.com/archives/2013/05/20/27202059.html