SeaLoft, Lorient
La vogue de l’hébergement insolite est-elle en mal de nouveautés ? Certainement pas en Bretagne ! Le défi que viennent de relever l’architecte naval plouharnelois Jean-Mathieu Bourgeon (JMKoncept) et le chantier naval lorientais SailWood va mettre bien des étoiles dans les yeux des amateurs d’expériences originales et atypiques. Entre péniche et loft, tiny-house et roulotte flottante, le « houseboat » made in Morbihan vient de se poser comme une fleur dans le port de Kernével, à Larmor-Plage. Une MOB posée sur l’eau, en somme.
Jean-Mathieu Bourgeon à bord du houseboat de SeaLoft. - Photos : Xavier Eveillé
D’une surface de 48 m² (et jusqu'à 28 m² de terrasse extérieure), le houseboat peut accueillir 5 personnes, disposant en bas d’une chambre avec trois lits simples, d’une salle de bain cosy et d’un séjour avec cuisine équipée. Une version à 7 est prévue. / Lire la suite sur Le Journal des Entreprises édtion du Morbihan
Guerlédan a retrouvé les eaux...
En plein Kreiz Breiz, à cheval sur les deux départements des Côtes d'Armor et du Morbihan, le lac de Guerlédan a fait parlé de lui ces dernières années pour cause de vidange complète. Retour à un étiage normal, automnal.
Une autre (re) découverte : l'abbaye de Bon Repos.
Un petit bijou du XIIe siècle, remanié au fil des siècles, puis abandonné.
Je lui trouve un air de Coat Malouen, à Kerpert, un peu plus au nord...
L'abbaye cistercienne de Bon Repos est aujourd'hui entre de bonnes mains, restaurée peu à peu, lieu d'expositions éphémères, contemporaines (comme en témoigne la dernière photo, oeuvre du Finistérien Marc Didou - L'Echelle des Gris). L'abbaye mettait cette année les échelles à l'honneur à travers l'expo "A chacun son échelle, entre croyances et superstitions", qui vient de s'achever.
Voyage dans le ventre de la bête industrielle
Ca commence comme dans un film de science fiction. On pense à Valérian et Laureline, à Blade Runner ou au 5e Elément...
Sauf que c'est bien réel. Il y a l'odeur, âpre, métallique, forcément. La chaleur, le bruit.
Dans un ululement de machines, le corps de la bête s'ouvre.
Un homme est aux commandes. Insatiable, le chaudron de quatre tonnes est prêt à engoutir sa pitance.
Il dévore toutes les deux heures des abats industriels et des corps démembrés de métal.
Des corps dont vous vous êtes vous-mêmes, peut-être, débarrassés un jour, dans une obscure décheterie...
Obscure comme ce décor onirique, cerné par la ville.
Mais las ! La besogne n'est pas accomplie. Il faut faire chauffer le ventre de la bête. Le porter à près de 1.700 °c...
... tout ça pour faire du produit de nos forfaits consuméristes... de nouvelles créatures.
La coulée est déversée dans des moules bruts : ils donneront naissance à des corps de pompe pour l'industrie pétrolière, à des sabots et des éléments de freinage pour trains et tramways, des éléments mécaniques pour camions militaires...
Bienvenue aux Aciéries de Ploërmel, pour cette visite guidée insolite dont je ne suis pas revenu tout à fait indemme.
L'un des derniers vestiges en activité du genre en France poursuit en l'occurrence sa mue. Les aciéries (95 salariés) devraient achevé en 2019 leur déménagement titanesque, entamé en 2011, et ayant mobilisé déjà quelque 12 millions d'euros d'investissement. Après les ateliers de finition, c'est cette fonderie à arc (par électrolyse) ci-dessus qui doit à son tour déménager pour rejoindre le nouveau site industriel à l'autre bout de la ville.
Un site plus moderne, plus performant et moins énergivore (à induction). Ainsi, évoluera-t-il enfin à l'abri d'un voisinage urbain qui n'avait plus grand chiose à voir avec celui qui présida à cette aventure industrielle, il y a plus d'un siècle...
A lire : l'article complet - et plus factuel - sur le site du Journal des entreprises.
D'autres news éco radiophoniques en Morbihan: http://laradiodesentreprises.com/broadcast/173039-L-Eco-dans-le-Morbihan
Station de ski en Bretagne : les hauts Bretons n'ont pas dit leur dernier mot !
Voici le toit de la Bretagne et du massif armoricain.
Vous avez probablement entendu parler du projet Menez Are 400, mené par l'association des Skieurs bretons ? Les journaux télévisés de 13 h en ont fait l'écho, en décembre dernier, avec des images saisissantes...
Personnellement, je suis fan ! J'ai hâte que le projet sorte enfin de terre (gelée)...
Ne pas pouvoir skier en Bretagne, c'est LA FRUSTRATION ABSOLUE !!! d'ici à ce que le Gulf Stream nous lâche les sabots "grâce" au réchauffement climatique.
Mais les skieurs bretons peuvent-ils faire des miracles ? Certes, ils ont déjà implanté une remontée mécanique à Saint-Rivoal. Trop forts. Mais quid de la neige ?
De la neige, ici, il en tombe... quelquers jours par an, au mieux. De mémoire d'internaute, à Saint-Rivoal, on peut trouver ça (merci Lud29) :
J'avais en mon temps posté quelques témoignages émus, un peu plus près du littoral :
Mais le fond du problème, outre la neige (petit problème), c'est l'autorisation d'exploiter dans un tel site naturel. Car vous l'avez bien compris, la remontée mécanique de Saint-Rivoal est une incrustation, fort réussie, réalisée par l'association des Skieurs bretons...
Or, il y a une autre solution, bien plus sérieuse. Et je le dis bien fort : c'est du côté de la Haute Bretagne qu'il faut se tourner !
La première station de ski bretonne existe. Elle est sous nos yeux :
Suggérons de l'appeler Abbaretz 121.
Le sommet de ce terril d'étain se site en l'occurrence 5 mètres plus haut que le point culminant officiel de la Loire-Atlantique (colline de la Bretèche), Or, Abbaretz 121 a déjà ses aficionados :
Militons donc pour la création d'une remontée mécanique et l'ouverture d'au moins une piste en serpentin sur un mix à base de sel issu des marais salants ou, moins abrasif j'en conviens, de poudre d'étain...
Je vous le dis : les Hauts Bretons n'ont pas dit leur dernier mot.
Ne reste plus qu'à trouver les investisseurs !