DEUTSCH-FRANZÖSICH FREUNDSCHAFT
La dernière note de Quintescent m'a donné envie d'entamer un petit tour d'Europe personnel. Une série que je débuterais volontiers par l'Allemagne.
Pourquoi l'Allemagne ? Eh bien parce que j'aime beaucoup les Allemands. Je garde un souvenir ému de mon premier séjour linguistique, à Kiel (Schleswig-Holstein) en l'occurrence.
Parce que contrairement aux idées reçues (toujours elles !), j'ai trouvé globalement les Allemands très ouverts, tolérants, et faisant preuve de plus de fantaisie que ce que suggère l'habituel cliché du Germain austère, rigoureux et rustre.
A vrai dire, je pense que rares sont les peuples sur terre à autant réussir à supporter les défauts des Français... Peut-être parce que les Allemands ont développé depuis la guerre un sentiment de culpabilité collective, ce qui les rend - cela m'a beaucoup touché - plus tolérants envers les défauts des autres qu'envers les leurs.
J'admire également leur modèle politique, parlementaire et fédéral, leur consensus politico-syndical, en dépit de certains handicaps économiques, comme en France. Mais personnellement, je continue à croire que le modèle rhénan est un bon compromis entre libéralisme et économie dirigiste...
Et puis, pour celles et ceux qui auraient lu ma note il y a quelques mois à ce sujet, ils (elles, devrais-je plutôt dire) ont un certain talent pour vous faire tomber dans leur lit sans que vous ne vous en rendiez vous-même compte...