Sciences et technologies : la place de la Bretagne
Après la place de la Bretagne dans les Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) en Europe, un état des lieux de la place de la région dans la recherche scientifique et les technologies. La carte de l'organisme européen de la statistique Eurostat apporte en l'occurrence un éclairage sur le poids des effectifs de ce secteur dit stratégique dans l'ensemble de la population active. Les effectifs incluent notamment ceux de la Recherche et développement dans les NTIC, mais pas seulement, puisqu'il comprend également ceux de toutes les filières recourant à la recherche scientifique : personnels ingénieurs de l'aéronautique (d'où l'excellente place de la région Midi Pyrénées), de l'automobile, des industries pharmaceutiques, agroalimentaires ou du nucléaire...
La bonne place de la Bretagne doit en l'occurrence à la présence de personnels scientifiques dans les télécommunications, l'industrie agroalimentaire, la conception navale (arsenaux mais aussi bateaux de course, par exemple), l'automobile...
Parmi les principaux enseignements de cette carte de 2010, le retard considérable des régions italiennes en matière de recherche et développement dans les sciences et les technologies. A l'inverse, les pays scandinaves et le nord de l'Ecosse sont bien placés (NTIC, industrie pétrolière, informatique...). En France, outre la Bretagne et Midi Pyrénées, se distinguent bien évidemment l'Ile de France (plateau de Sacley, sièges sociaux...) et le Sud-est (industrie pharmaceutique, filière nucléaire, Cadarache, NTIC à Sofia Antipolis...).
X.E.