Je décline toutes responsabilités
Je descends la colline qui rejoint l'estuaire, en traînant une gaine électrique préfilée de 2.5 mm2 comme une laisse, sur une dizaine de mètres.
En bas, une aire de jeux s'ouvre à moi. Là, stupeur : une femme toute de cuir vêtue, genre SM, se suspend lascivement à la balançoire. En guise d'anneaux, des menottes. Elle me regarde avec un air détaché, comme si tout cela était parfaitement normal. A droite de la balançoire, deux équipes mixtes de volley s'affrontent. Après chaque point, elles improvisent des danses solo endiablées. Du volley rythmique, en somme.
Je poursuis mon itinéraire chez les dingues. Un peu plus loin, s'ouvre un autre terrain de volley. Un demi-terrain, en fait. A hauteur du filet, un podium, duquel un type lance des balles aux joueurs, de toutes ses forces. Je me glisse parmi les joueurs, qui réceptionnent les balles avec une aisance déconcertante. Un tir canon arrive droit sur moi. Je réceptionne à mon tour la balle, mais qui part à 90° sur la gauche, droit sur le visage d'un petit blond, furieux, qui m'invective aussitôt.
Je me réveille brusquement, en ce samedi matin. Encore un rêve con.