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B u h e z  U r  V a l a f e n n
7 décembre 2007

L'HISTOIRE TIRÉE AU CORDEAU

Des pans occultés, méconnus, en particulier de l'histoire officielle, celle des livres scolaires notamment.
Ainsi, la francophonie en Afrique-du-Sud, composante non négligeable de la population afrikaaner. Environ 20 % de la population blanche sud-africaine porte un pseudonyme francophone. On se souvient du dernier président de l'apartheid : Frederik de Klerk (descendant direct des Le Clercq). Pas très flatteur, n'est-ce pas ?
Plus glorieux : l'équipe de rugby, lors de la dernière coupe du monde, est un autre exemple avec ses de Villiers, du Plessis, de Klerk...
Fourie, du Toit, Marais, Fouche, Hugo, Joubert sont également des patronymes répandus. C'est qu'une proportion non négligeable de Huguenots français s'expatrièrent après la révocation de l'Edit de Nantes en Afrique du sud via les Pays-Bas. La colonie francophone (178 familles au départ) y a fait souche entre 1688 et 1691. Les administrateurs de la Compagnie d'Afrique du sud firent appel aux huguenots pour développer l'agriculture et la viticulture. Des terres leur furent allouées, essentiellement dans une région située à une soixantaine de kilomètres au nord-est du Cap, entre Paarl et Franschhoek (litt. le « coin des Français »).
Relativement bien accueillis au départ, les francophones d'Afrique du sud furent assez vite priés d'abandonner leur culture. Méthodes non sans rappeler ce qui s'est passé par la suite dans certaines régions de France. Il leur fut interdit de recourir à des instituteurs ou des pasteurs français. En moins de deux générations, vers 1730, la langue française avait disparu.

Par cette note, je n'entends pas abonder dans la culture de la repentance tant décriée par certains politiques... Montrer un quelconque côté obscur de la francophonie. De grâce, je n'entends pas non plus louer les liens franco-afrikaans, encore moins !

Je suis simplement, à chaque fois que l'occasion se présente, interpellé par cette vision quelque peu monolithique de l'Histoire de France. Monolithique, implacable, qui déroule une sorte d'évolution irréversible et linéaire depuis l'homme de Cro-magnon jusqu'au Français (un et indivisible, cela va de soit), en passant par les Gaulois et la civilisation romaine.
J'avoue avoir un faible pour les itinéraires méconnus, anecdotiques, pour les allers et venues, les détours, les travers, les circonvolutions ou les mélanges improbables. On m'objectera que ce creuset, justement, forme un tout. Je répondrai : oui, il forme un tout. Mais le tout ne doit pas faire oublier chacune de ses composantes. Je retiendrais autant l'allure générale de l'arbre que chacune de ses branches, qu'elles soient éloignées ou proches du tronc, maîtresses ou secondaires, si d'ordinaire je considérais que la France est un arbre. Mais en réalité, cela serait me contredire : la France n'est déjà qu'une branche parmi d'autres. En aucun cas le tronc ou les racines.
Du reste, oublions la métaphore de l'arbre. On en trouvera toujours qui diront : " Il faut savoir tailler un arbre pour le fortifier. "
Le danger guettera tant que l'homme aura du mal à laisser faire la nature...


arbre_mort

 

 

 

 

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Commentaires
A
Fantomofthedoctorffolkes> Au carré ?<br /> Karagar> Une note sur un village suisse (La Fouly) et un fort penchant pour le chocolat du même pays et voilà où ça vous mène. ;-)
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K
tu fais quoi sur swissgay, dis moi ??!!
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D
Ar valafenn> Nooon, j'suis au régime : je ne mange que des pissenlits, par la racine.<br /> Signé : Le fantôme du Dr Ffolkes
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A
DrFfolkesquiestpriéderetourneràsonblog> Je t'ai coupé l'appétit ?
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D
Ar valafenn> Eûûûrk !
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